Aristide a le moral dans les chaussettes. Le jour de la rentrée dans sa nouvelle école, c’est l’horreur. Tout le monde se moque de lui. Mais pas question pour Aristide de se laisser impressionner !
« Vous pouvez dire ce que vous voulez, moi, demain, j’amène mon chien. Ça va vous calmer ! » Effectivement, ça les calme instantanément.
Ils me regardent comme s’ils s’apercevaient de mon existence. De ma consistance, devrais-je dire. En une phrase, j’ai pris de l’épaisseur.
Le problème, c’est que je n’ai pas de chien... Et voilà comment moi, Aristide, nouveau-moche-et-chétif-serpent-à-lunettes, je me transforme, soudain, en super menteur.